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Tombouctou et ses ports de commerce intercontinental

créé par Joseph
Tombouctou: À la découverte de ses deux ports importants dans le commerce intercontinental

Le port de Kabara et celui de Korioumé, tous deux situés à Tombouctou favorisent des échanges entre peuples africains, européens et bien d’autres depuis des plusieurs années.

A l’origine, Tombouctou est une ville favorable au commerce

Située au Mali, précisément au sud du Sahara, la ville de Tombouctou est un véritable point de jonction entre le désert et le fleuve Niger. Grâce à cette position, cette cité est très tôt devenue une zone de regroupements humains.

Elle a été fondée à la fin du 11ᵉ siècle par les Touaregs dans le but de servir de campement près des rives du fleuve Niger. Ainsi, les caravaniers en provenance du désert pouvaient s’y arrêter pour faire du commerce. Dès le 12ᵉ siècle, les marchands de l’Afrique du Nord, ceux des oasis et du Sahara y prennent gout. Par la même occasion, les échanges s’amplifient.

Tombouctou, une ville interdite aux chrétiens

Très vite, Tombouctou est devenue une ville économique importante. Des marchandises provenant de l’Afrique du Nord, de la savane, du désert, du sud de l’Afrique et de l’Europe étaient l’objet des échanges. Tandis que les caravaniers du sud apportaient des noix de kola, de l’or, des plumes d’autruche, de l’or et des esclaves, ceux du Maghreb et du Sahara venaient échanger du sel, de la soie, des épices, du cuivre… Pour tirer leur épingle du jeu, les populations riveraines fabriquaient des objets en or et en argent qu’ils vendaient aux commerçants.

De leur côté, les intellectuels qui avaient pris d’assaut cette ville en profitaient aussi pour tirer profit des nombreux manuscrits qu’ils avaient produits. Dans la localité de Tombouctou, le commerce se faisait paisiblement.

Tombouctou aurait pu connaitre un peu plus d’échanges. Mais cela n’a pas été possible, à cause des barrières religieuses. Dotée de deux grandes mosquées, la ville musulmane était interdite aux chrétiens. La majorité des occidentaux n’y avait donc pas accès, à cause de leur chrétienté. Pour entrer à Tombouctou, ils devaient user de subterfuge. C’est ce qu’a fait René Caillié. Pour entrer dans la ville malienne, l’homme s’était fait passer pour un voyageur Afgan. Ses écrits sur son voyage ont été publiés en 1828.  Tous ces échanges ont été possibles grâce à la présence des  deux ports de la ville.

Le port de Kabara

L’un d’eux, est le port de Tombouctou Kabara. Il est situé à 8 kilomètres au sud de la ville de Tombouctou. Le port fluvial relié au fleuve Niger via un canal de 3 kilomètres est ouvert toute l’année et favorise le transit de plusieurs marchandises, écrit lca.logcluster.org. Entre le mois de juillet et le mois de février, l’activité du port augmente grâce à la grande saison pluvieuse. En dehors de cette période, seules quelques petites pinasses de 20 Mt peuvent y accoster.

Plusieurs des engins de la Compagnie malienne de navigation fluviale (COMANAF) exercent au sein de ce port. Ainsi que plusieurs autres qui, en plus des marchandises, transportent également des personnes.

Le port de Korioumé

En dehors de ce port, il y a également le port de Korioumé. Selon lca.logcluster.org, son activité s’étend du mois de juillet au mois de mars de l’année suivante. Dans un reportage publié le 04 avril 2016, le média Radio France international (RFI) indique que ce port situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Tombouctou est également celui par lequel transitent des marchandises qui quittent la ville par le fleuve ou qui viennent l’approvisionner.

 

Par: Joseph Julien Ondoua Owona

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DÉCLARATION UNESCO

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ll progetto ha ottenuto un finanziamento di 72.000 € dalla Regione Autonoma Friuli Venezia Giulia sul bando POR FESR 2014-2020, Attività 2.1.b.1 bis "Concessione di sovvenzioni per il finanziamento di programmi personalizzati di pre-incubazione e incubazione d’impresa, finalizzati alla realizzazione di progetti di creazione o di sviluppo di nuove imprese caratterizzati da una significativa valenza o da un rilevante connotato culturale e/o creativo"