La contribution historique du port de Zanzibar

créé par Joseph

Entre activités économiques et renflouage des caisses et brassage interculturel, le port de Zanzibar a joué un rôle important dans les échanges entre l’Afrique de l’Est et le monde.

Le port de l’île de Zanzibar

Ouverture d’un pays sur la mer, le port est un lieu de concentration des activités économiques importantes. En Afrique de l’Est, ceux de l’île de Zanzibar vieux de plusieurs années a monopolisé les attentions des expatriés en ce qui concerne les échanges entre le continent Noir et les autres pays.

Zanzibar, aux sources d’un port historique

Principale voie de transit maritime de Zanzibar, ce port se constitue de deux postes d’amarrages. Lesquels permettent de faire transiter 95% des importations et des exportations de la Tanzanie. La Zanzibar Ports Corporation chargée de la gestion de l’infrastructure portuaire a été créée en 1997.

Contrairement aux autres ports situés sur la côte, celui de Zanzibar avait un avantage géographique. En plus de sa position centrale, il était moins dangereux pour les étrangers de mettre l’ancre à cet endroit. Par ailleurs, à cet endroit, les négociants trouvaient tous les produits les plus prisés dont ils avaient besoin. Il s’agit de l’ivoire, du clou de girofle, de la cire d’abeille, l’orchilla, de la gomme de copal, de la noix de coco, de l’écaille, de la peau et de la cire du rhinocéros. Des produits prisés qui attirent des négociants, tel du miel qui attire des abeilles.

Ce d’autant plus qu’ils bénéficiaient du soutien de Seyyid Said, imam de la Mascate qui accède au pouvoir en 1806. Lorsque ce dernier décide de déporter la capitale d’Oman pour Zanzibar, celle-ci devient le centre des affaires du continent africain. La décision, apprend-on, est en droite ligne avec sa politique basée sur le commerce et sur les plantations. Par ailleurs, la décision du sultan donne aux Banias et aux autres classes commerciales hindoues et aux musulmans (Khojas, les Bohras et les Memons) d’installer leurs établissements dans son territoire en Afrique de l’Est.

Des traités commerciaux

Bien que l’île de Zanzibar soit devenue le centre d’attractions commerciales de l’Afrique de l’Est, le sultan Seyyid ne semble pas satisfait. Pour s’en convaincre, il signe le traité de Mascate avec les États-Unis en 1833. Dès lors, le pouvoir du dirigeant africain dans la région est de l’Afrique est incontestable. Quatre ans après la signature du traité, les États-Unis établissent un consulat à Zanzibar. Dès lors, le trafic entre les deux partenaires se décuple.

Pourtant, le sultan entreprend une autre action politico-commerciale. En 1839, il signe un traité avec la Grande-Bretagne. Le commerce direct avec ce dernier partenaire connait un essor pendant les années 1830 et 1840, si bien que les Américains craignent de perdre le marché. Mais cela n’empêchera rien. En 1846, les échanges commerciaux avec l’île de Zanzibar rapportent 214 000 dollars.

En 1844, le sultan signe un traité avec la France en 1844. Cela embrase davantage le marché. Dans ce cycle de concurrence, les Indiens présents à Zanzibar parviennent à tirer leur épingle du jeu. En étant courtier, investisseur, détaillant, agent, intermédiaire, grossiste, percepteur des droits de douane, ils s’assurent une importante place dans la gestion de la majorité des activités.

Le système des échanges commerciaux à Zanzibar

Ainsi, les Indiens achetaient des marchandises à Zanzibar et ils les revendaient dans l’île, à Mascate et dans leur pays. Ils exerçaient leur rôle d’intermédiaire en toute discrétion auprès des Africains, des Arabes ou des Européens dans des sociétés telles que Socotra dans la colonie du Cap.

Avec autant de peuples, Zanzibar s’est retrouvée à la croisée des chemins de plusieurs cultures. Venus au départ pour s’offrir les meilleurs biens à vil prix, occidentaux, Américains et Indiens ont, sans l’avoir souhaité, échangé avec les peuples autochtones sur le plan culturel.

En plus des langues, facteur important pour la négociation, ils ont également découvert les musiques, les danses traditionnelles, l’art culinaire, etc. Tout un parterre d’éléments socioculturels qui ont permis à tous ces peuples de sauvegarder leurs relations et d’améliorer leurs axes de coopération. L’île, placée sous protectorat britannique il y a plus d’un siècle et devenue indépendante en 1963, continue de tourner à un rythme fulgurant grâce à son précieux port historique.

Joseph Julien Ondoua Owona

 

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DÉCLARATION UNESCO

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