Entrepreneuriat et innovation : moteurs du développement africain.

créé par Joseph
Plusieurs pays africains ont depuis amélioré leur fourniture en électricité et leur accès à l'internet, déterminés à ne pas manquer le train de l'innovation.

Pour développer leur contient, les pays africains encouragent les entrepreneurs à l’utilisation des technologies du numérique pour résorber leurs problèmes.

Il y a quelques années, dépourvue d’un réseau électrique performant et de la connexion internet, l’Afrique s’est résolue à combler ce retard. Plusieurs pays africains ont depuis amélioré leur fourniture en électricité et leur accès à l’internet, déterminés à ne pas manquer le train de l’innovation. Conscients que le développement tant souhaité et sur lequel reposent leurs programmes passe inéluctablement par l’innovation scientifique, ces pays ont fortement adopté les technologies numériques.

Le Smartphone comme moteur d’innovation dans l’entrepreneuriat

Selon l’Organisation des Nations Unies, en Afrique, environ quatre personnes sur cinq ont un téléphone portable connecté à un opérateur de téléphonie mobile. Une forte croissance comme on en a rarement vu. Elle est davantage accentuée par l’apparition de nouveaux gadgets technologiques, dont le smartphone. L’outil qui s’avère désormais incontournable pour bon nombre d’Africains ne leur permet plus seulement de rester en contact avec leurs proches les plus éloignés. Et si la grande majorité de la population souhaite s’en approprier, c’est parce qu’il offre plein d’autres avantages.

Plusieurs personnes ont vu en ce gadget un véritable outil de travail. Ils n’en sont pas déçus. Certains d’entre eux sont aujourd’hui à la tête des start-ups, en vue de résoudre des problèmes réels de leur environnement. En cela, ils savent pouvoir compter sur leurs gouvernements respectifs. Ceux-ci ont mis en place des mesures de facilitation et d’accompagnement des jeunes qui allient entrepreneuriat et innovation technologique.

L’Afrique dans l’état embryonnaire

La capacité d’innovation des africains s’est avérée lorsqu’il lui a fallu faire face à la pandémie à Covid-19. Depuis lors, les gouvernements en ont fait leur moteur de croissance. Ils se sont tournés vers leurs partenaires membres de l’Union européenne. Ensemble, ils ont mis sur pied des programmes de soutien au plus grand nombre de jeunes start-ups, en fonction des moyens disponibles.

C’est dans ce sillage que sont nés le Cardiopad (Cameroun) et le casque de moto intelligent (Côte d’Ivoire). Le premier est une tablette tactile dotée d’applications permettant une analyse rapide de l’activité cardique transmise à un spécialiste qui produira un diagnostic. Œuvre de l’ingénieur en systèmes informatiques Arthur Zang, le coardiopad est très utile pour les populations rurales. 

Le casque intelligent, quant à lui, se sert de l’intelligence artificielle pour éviter des accidents de la circulation impliquant des motocyclistes dans les villes africaines. La startup, mise sur pied par Éric Ismaël Amoakon Attahi, détient un Bachelor en Génie électrique et énergétique. Des solutions pareilles, il y en a à profusion.

Aujourd’hui, les pays africains bénéficient de l’aide financière sous forme de prêt des pays membres de l’Union européenne. L’Italie, la Belgique, la France, l’Allemagne et pleins d’autres soutiennent plusieurs programmes de financement des entreprises innovantes dans des pays de l’Afrique francophone.

Pourtant, estime Thierry Zomahoun, l’Afrique a encore du chemin à faire. Selon lui, la «coopération et l’intégration scientifique sont à une étape embryonnaire ». Pour cause, explique-t-il, «aujourd’hui, la balkanisation de nos pays est un frein à l’émergence d’un pôle scientifique et technologique africain d’importance ».

Pour lui, plus que jamais, le mot « collaboration » doit devenir une réalité à tous les niveaux pour que l’innovation impulse véritablement le développement du continent Noir.

Enjeu de l’innovation en Afrique

À bien comprendre, cette pensée tient sur un fait. En observant les populations africaines, il est clair que toutes les couches sociales sont concernées par la transformation numérique en cours. D’où l’importance de l’innovation. Et pour que celle-ci ait l’impact escompté, l’innovation doit être orientée en fonction des réalités du continent. Selon « Afrique 3.0 », un rapport publié par PWC, six axes majeurs permettraient de développer l’Afrique grâce à l’innovation. Il s’agit, entre autres, de la lutte contre la corruption, l’accès aux marchés et les interactions économiques, l’amélioration du système de santé, l’éducation, ainsi que la réintégration du secteur informel dans les circuits économiques traditionnels.

Difficultés

Si certains jeunes startupers bénéficient des programmes à eux dédiés, d’autres se lancent et doivent survivre par leurs propres moyens. Ceci, parce que les programmes et autres dispositifs mis en place ne peuvent pas soutenir toutes les start-up. Celles-ci font face à d’importantes difficultés, dont l’augmentation des charges et la baisse des revenus. À cela, s’ajoute le manque de la main d’œuvre qualifiée. En conséquence, les jeunes start-up qui n’ont que quelque temps d’existence et peu de moyens financiers doivent payer des formations aux personnels. Et la facture est lourde.

 

Par: Joseph Julien Ondoua Owona

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